Le chameau et le dromadaire font tous les deux parties de la famille des camélidés ayant pour origine respective l’Asie centrale et la péninsule arabique. Néanmoins, ces animaux peuvent être retrouvés à d’autres endroits aujourd’hui puisqu’ils sont habitués à la domestication depuis bien longtemps. Les deux animaux sont facilement reconnaissables grâce à leurs bosses se trouvant sur le dos. Ainsi, le chameau et le dromadaire ont-ils le même nombre de bosses ? Vous aurez plus de détails dans cet article.
Plan de l'article
Le nombre bosses : principale différence du chameau et dromadaire
Une bosse est une protubérance s’élevant sur le dos de certains animaux notamment le dromadaire et le chameau. Ceux-ci possèdent chacun en ce qui le concerne une bosse et deux bosses sur le dos. En effet, le moyen mnémotechnique est le plus souvent utilisé pour déterminer facilement le nombre de bosses du chameau. Cela consiste à regarder les syllabes qui forment son nom. Si vous vous référer à cette technique, vous pouvez observer que le mot chameau contient deux syllabes. Ainsi le chameau à deux bosses tandis que le dromadaire en possède une seule. Par conséquent, si vous rencontrez un dromadaire ou un chameau. Il est plus facile pour vous de distinguer ces deux animaux grâce à leur nombre de bosses qu’ils ont sur le dos. Par ailleurs, le dos du chamelon est dépourvu de bosse à la naissance.
A lire également : Les rappeurs les mieux payés
Cependant, vous risquez de croiser un chameau avec une bosse. Dans ce cas, il s’agit d’un chameau malade ou blessé. En effet, les deux bosses du chameau sont de tailles pratiquement différentes. La plus petite s’atrophie et est pratiquement invisible lorsqu’il présente une anomalie liée à ses bosses. En plus, le chameau issu des hybrides Bactriane et Arabie n’a qu’une seule bosse légèrement subdivisée. Par contre, le dromadaire possède toujours une seule bosse sur son dos. Le chameau et le dromadaire sont des animaux résistants.
Le nombre de bosses impacte-t-il sur leur résistance ?
Hormis la longueur du poil et le milieu naturel d’habitat géographique, le nombre de bosses est la principale différence entre un dromadaire et un chameau. Cependant, ces deux animaux sont réputés pour leur résistance au milieu extrême. Certes le dromadaire possède une seule bosse mais cela ne veut pas dire qu’il est moins résistant par rapport au chameau. En effet, ces animaux ont la particularité de résister aux températures extrêmes. Pour cela, ils peuvent survivre dans les zones désertiques et sèches. La température élevée n’est pas un aléa pour le dromadaire puisqu’il se sent à l’aise dans ce type de climat. En même temps, le chameau se protège efficacement contre le froid grâce à sa fourrure.
A découvrir également : Jean Piat : biographie de l'acteur et écrivain français
À cet effet, le dromadaire supporte des températures à près de 50 °C voir même plus. En revanche, les températures négatives n’ont aucun effet sur le chameau puisqu’il peut résister à celles allant jusqu’à -40 °C. Il est important de noter que le dromadaire à des poils courts tandis que le chameau à des poils longs. Pour cela, ces derniers permettent au chameau de se protéger contre le froid. Par conséquent, le nombre de bosses n’impacte en aucun cas sur leur qualité de résistance aux conditions difficiles. Néanmoins, la bosse aide ces animaux dans un certaine mesure ?
Le rôle des bosses de camélidés
Ces animaux ont la capacité de boire suffisamment d’eau particulièrement le dromadaire dont son volume d’absorption peut aller jusqu’à 135 litres d’eau. Pour cela, l’idée perçu concernant les bosses du chameau et dromadaire qu’ils sont remplis d’eau. Nous vous affirmons que c’est tout à fait le contraire. Le corps de ces animaux contient évidemment de l’eau mais leurs bosses n’est pas un réservoir d’eau. En effet, ceux-ci assurent une fonction bien spécifique. Les bosses des camélidés sont des endroits où sont stockés des dépôts de tissus graisseux qui constituent pour eux un réservoir d’énergie et d’eau.
Le dromadaire à la particularité de stocker jusqu’à 36 kg de graisse dans sa bosse. Dans des conditions extrêmes, les camélidés se déshydratent et perdent en moyenne 40% de leur teneur corporelle en eau. À cet effet, la graisse contenue dans leurs bosses sert de nutriments et d’énergie. Par conséquent, la bosse d’un camélidé déshydraté se déplace et tombe sur un côté de son corps.
Les différentes espèces de camélidés et leur nombre de bosses
Passons maintenant à la question des différentes espèces de camélidés et de leur nombre de bosses. Il existe deux principales espèces : le chameau, avec ses deux bosses distinctives, et le dromadaire, qui en possède une seule.
Commençons par le chameau. Le vrai nom scientifique du chameau est Camelus bactrianus. Cette espèce se rencontre principalement en Asie centrale et dans les régions désertiques froides. Les chercheurs pensent qu’il s’est adapté au climat rigoureux de ces zones grâce à l’épaisseur de sa fourrure ainsi qu’à ses deux imposantes bosses remplies de graisse. Ces dernières lui permettent notamment une meilleure isolation thermique lors des périodes hivernales.
Quant au dromadaire, il porte le nom scientifique Camelus dromedarius. Cette espèce vit essentiellement dans les régions arides telles que celles du Sahara ou du Moyen-Orient. Contrairement à son cousin le chameau, il ne possède qu’une seule bosse bien visible sur son dos massif.
Il faut souligner que chaque bosse n’a pas la même fonction chez ces animaux majestueux. Chez le chameau, elles sont utilisées comme réservoirs énergétiques pour faire face aux longues périodes sans eau ni nourriture pendant leurs migrations dans les vastités glacées asiatiques.
En revanche, chez le dromadaire, cette unique bosse joue un rôle primordial pour sa survie dans les déserts brûlants où il évolue majoritairement. Effectivement, celle-ci contient non seulement des réserves considérables de graisse, mais aussi d’eau. Le dromadaire peut puiser dans cette réserve pendant les périodes de disette et de chaleur extrême.
Chaque espèce de camélidé s’est adaptée à son environnement spécifique en développant un nombre différent de bosses. Le chameau avec ses deux masses graisseuses pour affronter des climats plus froids, tandis que le dromadaire avec sa seule bosse remplie à la fois d’énergie et d’hydratation pour faire face aux déserts arides. Ces caractéristiques particulières font des camélidés des animaux fascinants qui ont su trouver leur place dans certains des habitats les plus hostiles.
Les légendes autour des bosses de chameaux et de dromadaires
Penchons-nous maintenant sur les nombreuses légendes qui entourent les bosses des chameaux et des dromadaires. Ces animaux, avec leur allure majestueuse, ont suscité de nombreuses croyances et histoires fantastiques à travers le temps.
Dans certaines cultures du Moyen-Orient, on raconte que les deux bosses du chameau sont liées à une ancienne légende. Selon cette histoire, lorsque Dieu créa le monde et façonna les animaux, il demanda au chameau s’il préférait avoir une seule ou deux bosses sur son dos. Le chameau aurait alors répondu qu’une seule bosse serait suffisante pour lui permettre de survivre dans les contrées désertiques arides où il évolue. Lorsqu’il découvrit que le dromadaire avait une seule bosse tandis que lui-même en avait deux, il se mit à pleurer de tristesse. Touché par la sincérité de ses larmes, Dieu décida alors de changer l’apparence du dromadaire en lui retirant sa bosse pour la donner au chameau afin qu’ils soient égaux.
Une autre légende persane raconte quant à elle que ces fameuses bosses seraient remplies non pas de graisse mais… de rires ! On dit que chaque fois qu’un chamelier est triste ou mélancolique, chacune des bosses émettrait un petit rire discret pour tenter de le consoler et lui redonner le sourire.
Les dromadaires ne sont pas en reste quand il s’agit d’alimenter notre imaginaire collectif avec leurs singularités physiques. Dans divers contes orientaux, on prétend que ces animaux seraient en réalité des chevaux enchantés par d’anciennes sorcières. Selon la légende, les sorcières auraient jeté un sort aux chevaux qui les avaient trahies et transformées en dromadaires avec leur unique bosse sur le dos. Chaque fois qu’un dromadaire se courbe pour boire de l’eau ou manger dans le désert, l’animal serait en vérité un cheval essayant de retrouver sa forme originelle.
Il ne faut pas prendre toutes ces histoires au pied de la lettre. Ce sont avant tout des récits imaginaires destinés à divertir et fasciner petits et grands depuis des générations. Les bosses du chameau et du dromadaire ont une explication scientifique simple : elles sont principalement constituées de graisse qui permet à ces animaux résistants de survivre dans des conditions extrêmes.
Les légendes qui entourent les bosses des chameaux et des dromadaires reflètent l’influence culturelle de l’animal comme source d’émerveillement mais aussi de mystère dans un monde où la science domine notre compréhension du règne animal. Vous ne devez pas oublier que certains récits fantastiques continuent à nourrir nos imaginations collectives. Les bosses des camélidés restent donc non seulement objets de fascination, mais aussi sources infinies de créativité humaine.