Quelle sont les bases de données ?

Si vous êtes une entreprise ou un particulier détenant une quantité importante d’informations à gérer, les bases de données sont indispensables pour vous. Elles vous permettent en effet de gérer efficacement les ressources humaines, les clients et relations clients, un suivi des stocks et une meilleure sécurisation de vos données. Il en existe sous plusieurs formats que nous présenterons dans les lignes suivantes. Suivez-nous pour en savoir plus.

Base de données hiérarchique

L’un des tous premiers programmes de base de données, les bases de données hiérarchiques sont considérées aujourd’hui comme un ancien modèle de base de données. Ce sont des bases de données qui dépendent l’une de l’autre. En terme clair, cela signifie que chaque enregistrement de données ou informations a exactement un prédécesseur à l’exception de la racine de la base de données. C’est une relation enfants-parents, PCR. Chaque enfant ne peut avoir qu’un seul parent mais chaque parent peut disposer un nombre quelconque d’enfants.

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On désigne les enregistrements par les ensembles de données qui ont des enfants. Les feuilles sont quant à elles désignées par les enregistrements sans enfants car elles contiennent souvent les documents dans une base de données hiérarchique. Les dossiers sont utilisés dans le but d’organiser les feuilles. A chaque fois qu’une requête est lancée dans une base de données hiérarchique, elle accède à une feuille à partir de la racine à travers les enregistrements. Bien qu’étant ancien, le modèle de base de données hiérarchique a été récemment utilisé et de façon courante. Il peut être utilisé dans les banques, les compagnies d’assurance, les systèmes d’exploitation.

Base de données de type réseau

Ce modèle de base de données apporte plus d’améliorations aux imperfections de la base de données hiérarchique. Il a été créé presque en même temps que la base de données hiérarchique mais dispose d’autres fonctions. La particularité ici est que les documents n’ont pas de relation parent-enfant stricte. Contrairement au modèle hiérarchique, chaque objet peut avoir plusieurs objets parents et plusieurs objets enfants. Cela implique que chaque enregistrement de données peut avoir plusieurs prédécesseurs, ce qui donne une structure de type réseau.

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Il n’y pas aussi de chemin d’accès unique à un enregistrement de données… Ce modèle a fait un grand progrès permettant de mimer plus fidèlement le monde. Grâce à cet exploit, les bases de données ont quitté une structure en arbre à une structure de graphes.

Cependant, les bases de données de type réseau ont également une limite non négligeable. En effet, il existe une trop grande dépendance entre les données et les programmes. Cette gêne empêche une large diffusion de ce modèle de bases de données au grand public. Notez que ce modèle peut être utilisé dans les contrôle de gestion, la comptabilité, les systèmes de gestion des marchandises, les systèmes de gestion de contenu…etc.

Base de données rationnelle

La base de données rationnelle est le modèle de base de données le plus répandu et connu aujourd’hui. Il s’agit en effet du type de base de données la plus utilisée même étant considéré par certains comme imparfait. Il est plus connu sous l’acronyme SGBDR, et le SQL est souvent utilisé comme langage de base de données. Il est basé sur l’algèbre relationnelle et les travaux de E.F. Codd.

La base de données rationnelle a pour avantages de modéliser facilement et sans grosses contraintes les systèmes du monde réel. Ce modèle de base de données permet aussi de créer des bases de données simples à maintenir, à faire évoluer et indépendantes de leur support. Ce type de base de données fonctionne avec des tableaux à deux dimensions nommés tables qui sont liés à d’autres tables par un mécanisme de relations qui repose sur l’algèbre relationnelle. Les liens entre les tables sont définis par ces relations. Ces dernières sont formulées à l’aide de l’algèbre relationnelle, qui peut être utilisée pour extraire des informations spécifiques de ces relations. C’est le principe à la base du langage SQL de la base de données.

Base de données orientée objet

La base de données orientée objet, aussi connue sous le nom de BDOO, est un modèle de gestion des données qui vise à combiner les avantages des bases de données relationnelles et des langages de programmation orientés objets. Ce modèle a émergé dans les années 80 en réponse au besoin croissant d’une meilleure intégration entre la programmation et la gestion des données.

Au lieu d’utiliser le traditionnel système table-rangée-colonne pour stocker les informations, la BDOO utilise une approche plus flexible en se basant sur l’organisation d’objets. Ces objets sont semblables aux objets utilisés dans la programmation orientée objet et peuvent contenir à la fois des attributs (données) et des méthodes (fonctions). Cette approche permet une modélisation plus naturelle du monde réel, car elle reflète mieux notre façon de penser et d’interagir avec les informations.

Grâce à cette flexibilité, il devient possible de représenter des structures complexes telles que les hiérarchies ou les relations n-aires avec facilité. Par exemple, on peut représenter un étudiant comme un objet ayant plusieurs attributs tels que son nom, son âge ou sa spécialité tout en conservant ses relations avec ses cours suivis ou ses projets réalisés.

Grâce à l’utilisation du paradigme orienté objet, il devient possible d’utiliser l’héritage pour partager du code commun entre différents types d’objets. Cela facilite grandement le développement logiciel en évitant la duplication inutile du code.

Malgré ces nombreux avantages, la BDOO présente aussi certains inconvénients. Ce modèle est souvent plus complexe à mettre en œuvre et à maintenir par rapport aux bases de données relationnelles traditionnelles. La compatibilité avec les langages de programmation existants peut être un défi, car ils ont été conçus pour fonctionner avec des systèmes basés sur le modèle relationnel.

La base de données orientée objet offre une approche innovante pour gérer les données en combinant les concepts des bases de données relationnelles et de la programmation orientée objet. Bien qu’elle présente certainement des défis techniques supplémentaires, elle reste une option intéressante pour les organisations qui souhaitent bénéficier d’une modélisation plus flexible et naturelle des informations tout en tirant parti du pouvoir du paradigme orienté objet dans leurs applications logicielles.

Base de données NoSQL

La base de données NoSQL, aussi connue sous le nom de ‘Not Only SQL’, est un modèle alternatif de gestion des données qui diffère du modèle traditionnel relationnel. Alors que les bases de données relationnelles sont basées sur un schéma fixe et l’utilisation du langage SQL pour manipuler les données, les bases de données NoSQL adoptent une approche plus souple et évolutive.

Les bases de données NoSQL ont gagné en popularité ces dernières années grâce à leur capacité à traiter d’énormes quantités d’informations non structurées ou semi-structurées, telles que les médias sociaux, les logs système ou encore l’IoT (Internet of Things). Contrairement aux bases de données relationnelles qui nécessitent un schéma prédéfini, les bases de données NoSQL permettent d’enregistrer des informations sans avoir à définir au préalable la structure exacte des documents.

Il existe plusieurs types différents de bases de données NoSQL, chacune ayant ses propres caractéristiques distinctives. Les principales catégories incluent :

• Les bases de données orientées clés-valeurs, où chaque élément est stocké avec une clé unique correspondant à sa valeur. Cela permet une récupération rapide des informations mais ne fournit pas la possibilité d’effectuer des requêtes complexes.

• Les bases documentaires, qui stockent les informations dans un format similaire aux documents JSON ou XML. Cette flexibilité facilite l’évolution du schéma et permet une manipulation aisée des documents semi-structurés.

• Les bases de données orientées colonnes, qui stockent les données sous forme de colonnes plutôt que de rangées. Cette structure permet une optimisation efficace des lectures et est particulièrement adaptée aux applications nécessitant des agrégations rapides sur d’énormes volumes de données.

• Les bases graphiques, qui sont conçues pour le stockage et la manipulation d’informations liées, telles que les réseaux sociaux ou les systèmes de recommandation. Ces bases de données utilisent des concepts tels que les nœuds, les arêtes et les propriétés pour représenter graphiquement l’interconnectivité entre les entités.

Les bases de données NoSQL offrent donc une alternative séduisante aux modèles relationnels traditionnels en termes d’évolutivité, de flexibilité et de performances dans certains cas précis. Elles ne conviennent pas à tous types d’applications ; vous devez vous assurer qu’elles répondront bien aux exigences spécifiques du projet envisagé.

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